Madame Bovary : Gustave
flaubert 1857 titre original Madame
Bovary : Mœurs de province.
Histoire inspirée d'un fait divers
réel.
Emma Rouault, fille d'un riche
fermier, a été élevée dans un couvent. Elle rêve d'une vie mondaine comme les
princesses des romans à l'eau de rose dont elle se nourrit.
Elle devient l'épouse de Charles
Bovary, simple simple officier de santé
à Tostes
Emma n'a que mépris pour son
mari et ses échecs médicaux, elle se désintéresse de sa fille et s'enlise dans l'ennui sans espoir d'une vie
meilleure.
Elle hésite puis cédé aux avances de Rodolphe , châtelain amateur de femmes et de Léon clerc de notaire . Ses amants sont
vite lassés du sentimentalisme exacerbé de la jeune femme qui rêve de voyages
et de vie trépidante.
Emma a accumulé une dette envers
M. Lheureux pour régler ses dépenses luxueuses , lequel exige d'être remboursé. Les amants d'Emma
refusent de lui prêter de l'argent et elle se suicide par désespoir. Charles
meurt de chagrin et leur fille est
confiée à une tante, pauvre, qui l'envoie travailler dans une filature de coton
pour subsister financièrement
Il s'agit d'une œuvre majeure de
la littérature française et mondiale qui
a fait scandale l’imprimeur e et Gustave flaubert sont jugés pour
« outrage à la morale publique et religieuse et aux bonnes mœurs »,
pour sa vulgarité , mais ils sont acquittés.
Un livre à lire ou à relire
Contre enquête
sur la mort d'Emma Bovary Philippe doumenc
"Assassinée, pas suicidée", avant de
rendre son dernier soupir, c'est ce que chuchote Emma Bovary à deux médecins
appelés d'urgence à son chevet, de plus l'un d'eux a remarqué des traces
d'ecchymoses sur son corps. Emma s'est-elle
suicidée en absorbant une dose
d'arsenic (une dose ne suffit pas pour mourir ) ou bien quelqu'un dans son
entourage l'a-t-il assassinée? Deux policiers de Rouen sont dépêchés à Yonville
pour tenter de résoudre cette énigme où les suspects sont de plus en plus
nombreux...
Ce roman policier, écrit dans le
style de l'époque se lit avec beaucoup
de plaisir et invite le lecteur à lire ou relire Emma Bovary.
L’homme
qui marche Yves Bichet
Robert
Coublevie est un homme qui marche. A ses cotés sa petite chienne le suit
fidèlement.
Il chemine en France le long de la ligne de crêtes entre la
France et l’Italie, dans les Hautes Alpes
Il parcourt les sentiers à travers les montagnes majestueuses qui s’offrent à son regard.
Parfois il s’arrête, admire les névés ,le ciel , les fleurs
. Il observe les marmottes, les bouquetins.
S’émerveille de tant de beauté.
Il a tout abandonné après une déception amoureuse, mais il
revient régulièrement à Briançon où il a ses habitudes. A la ville, dans le
café qui est son repaire habituel, une gamine : Camille, aux lourds
secrets. Il essaie de comprendre.
Un crime est commis et très vite son mode de vie marginal le
désigne comme suspect.
Un livre dérangeant : d’un coté, la beauté de la
nature, de l’autre la perversité de certains humains, mais qui rend un hommage
poignant à l'homme libre.
Yves Bichet est né à Bourgoin .Salarié agricole, puis artisan du
bâtiment, il se consacre désormais entièrement à l’écriture.
Le gène du
garde rouge Luo
Ying Souvenir de la révolution
culturelle
Ecrit
comme un poème, ce livre est un témoignage violent sur les infamies, les
tortures, les suspicions et les délations qui ont eu lieu pendant la révolution
culturelle en Chine .
L’auteur,
né en 1956, aujourd’hui homme d’affaire important, voit sa famille persécutée,
son père accusé d’être un contre révolutionnaire . Il nous raconte son
embrigadement progressif dont il ne pourra jamais se défaire .
Les conséquences de cette révolution sont encore visibles
dans le peuple aujourd’hui, la corruption y est généralisée .
« Il faut que la nation se lave de ses crimes, de tous
ceux qu’elle a commis, dans l’optique du futur ».
Livre très intéressant malgré quelques longueurs, facile à
lire .
Le comité de lecture a aimé .
Nuit d’orage à Copacabana »
du Brésilien Luiz Alfredo Garcia-Roza
Tout commence avec la découverte une nuit d’orage du corps
d’un sans abri unijambiste au fond d’une impasse. Dans une ville comme Rio, ce
n’est qu’une mort violente de plus, mais le commissaire Espinosa est intrigué
par l’absence de mobile, d’indices, aussi par l’absence de l’arme du crime.
Même l’identité de la victime est inconnue. Cela est suffisant pour qu’il se
lance avec ses adjoints dans une enquête qui assez rapidement va le mettre en
rapport avec Aldo et Camila, une famille banale de gens aisés, heureux dans
leur vie privée et professionnelle. En s’intéressant à eux, qui sont à peu près
les seuls témoins, si l’on peut dire puisque personne n’a rien vu, il découvre
une réalité différente de ce qu’il attendait.
Ce livre notre nous décrit
le monde dans lequel vivent sans
se cotoyer deux classes sociales brésiliennes, celle qui survit dans les favelas et celle des quartiers
résidentiels protégés .
L'auteur de nuit d'orage à Copacabana a été découvert et
apprécié par le comité de lecture dans le cadre de l' exposition sur le Brésil
de la bibliothèque
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