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lundi 1 juin 2015

Livres lus par le comité de lecture - mai 2015




Madame Bovary : Gustave flaubert  1857 titre original  Madame Bovary : Mœurs de province.
Histoire inspirée d'un fait divers réel.

Emma Rouault, fille d'un riche fermier, a été élevée dans un couvent. Elle rêve d'une vie mondaine comme les princesses des romans à l'eau de rose dont elle se nourrit.
Elle devient l'épouse de Charles Bovary,  simple simple officier de santé à Tostes
Ils s’installent à Yonville où ils se lient aux des personnalités locales 
Emma n'a que mépris pour son mari et ses échecs médicaux, elle se désintéresse de sa fille et   s'enlise dans l'ennui sans espoir d'une vie meilleure. 
Elle hésite puis cédé aux  avances de Rodolphe , châtelain  amateur de femmes  et de Léon clerc de notaire . Ses amants sont vite lassés du sentimentalisme exacerbé de la jeune femme qui rêve de voyages et de vie trépidante.
Emma a accumulé une dette envers M. Lheureux pour régler ses dépenses luxueuses , lequel  exige d'être remboursé. Les amants d'Emma refusent de lui prêter de l'argent et elle se suicide par désespoir. Charles meurt de chagrin et leur fille   est confiée à une tante, pauvre, qui l'envoie travailler dans une filature de coton pour subsister financièrement
Il s'agit d'une œuvre majeure de la littérature française  et mondiale qui a fait scandale l’imprimeur e et Gustave flaubert sont jugés pour « outrage à la morale publique et religieuse et aux bonnes mœurs », pour sa vulgarité , mais ils sont acquittés.
Un livre à lire ou à relire

Contre enquête sur la mort d'Emma Bovary  Philippe doumenc

 "Assassinée, pas suicidée", avant de rendre son dernier soupir, c'est ce que chuchote Emma Bovary à deux médecins appelés d'urgence à son chevet, de plus l'un d'eux a remarqué des traces d'ecchymoses sur son corps. Emma s'est-elle  suicidée en absorbant une  dose d'arsenic (une dose ne suffit pas pour mourir ) ou bien quelqu'un dans son entourage l'a-t-il assassinée? Deux policiers de Rouen sont dépêchés à Yonville pour tenter de résoudre cette énigme où les suspects sont de plus en plus nombreux...
Ce roman policier, écrit dans le style de l'époque   se lit avec beaucoup de plaisir et invite le lecteur à lire ou relire Emma Bovary.

L’homme qui marche    Yves Bichet
Robert Coublevie est un homme qui marche. A ses cotés sa petite chienne le suit fidèlement.
Il chemine en France le long de la ligne de crêtes entre la France et l’Italie, dans les Hautes Alpes
Il parcourt les sentiers à travers les montagnes  majestueuses qui s’offrent à son regard.
Parfois il s’arrête, admire les névés ,le ciel , les fleurs . Il observe les marmottes, les bouquetins.
S’émerveille de tant de beauté.
Il a tout abandonné après une déception amoureuse, mais il revient régulièrement à Briançon où il a ses habitudes. A la ville, dans le café qui est son repaire habituel, une gamine : Camille, aux lourds secrets. Il essaie de comprendre.
Un crime est commis et très vite son mode de vie marginal le désigne comme suspect.
Un livre dérangeant : d’un coté, la beauté de la nature, de l’autre la perversité de certains humains, mais qui rend un hommage poignant à l'homme libre.
Yves Bichet est né à Bourgoin .Salarié agricole, puis artisan du bâtiment, il se consacre désormais entièrement à l’écriture.

Le  gène  du  garde  rouge  Luo  Ying  Souvenir de la révolution culturelle                                      

Ecrit comme un poème, ce livre est un témoignage violent sur les infamies, les tortures, les suspicions et les délations qui ont eu lieu pendant la révolution culturelle en Chine .

L’auteur, né en 1956, aujourd’hui homme d’affaire important, voit sa famille persécutée, son père accusé d’être un contre révolutionnaire . Il nous raconte son embrigadement progressif dont il ne pourra jamais se défaire .
Les conséquences de cette révolution sont encore visibles dans le peuple aujourd’hui, la corruption y est généralisée .
« Il faut que la nation se lave de ses crimes, de tous ceux qu’elle a commis, dans l’optique du futur ».

Livre très intéressant malgré quelques longueurs, facile à lire .

Le comité de lecture a aimé .


Nuit d’orage à Copacabana » du Brésilien Luiz Alfredo Garcia-Roza


Tout commence avec la découverte une nuit d’orage du corps d’un sans abri unijambiste au fond d’une impasse. Dans une ville comme Rio, ce n’est qu’une mort violente de plus, mais le commissaire Espinosa est intrigué par l’absence de mobile, d’indices, aussi par l’absence de l’arme du crime. Même l’identité de la victime est inconnue. Cela est suffisant pour qu’il se lance avec ses adjoints dans une enquête qui assez rapidement va le mettre en rapport avec Aldo et Camila, une famille banale de gens aisés, heureux dans leur vie privée et professionnelle. En s’intéressant à eux, qui sont à peu près les seuls témoins, si l’on peut dire puisque personne n’a rien vu, il découvre une réalité différente de ce qu’il attendait.
Ce livre  notre  nous décrit  le monde  dans lequel vivent sans se cotoyer deux classes sociales brésiliennes, celle qui survit dans  les favelas et celle des quartiers résidentiels protégés .
L'auteur de nuit d'orage à Copacabana a été découvert et apprécié par le comité de lecture dans le cadre de l' exposition sur le Brésil de la bibliothèque


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