Comité de lecture du 2 novembre 2015
Le démantèlement du coeur de Daniel de Roulet.
Max, architecte new-yorkais, tourmenté par d'anciennes amours revient en France où il a rendez-vous avec son amie d'il y a quarante ans. Il ne l'a plus revue bien qu'ils aient ensemble un fils, Mirafiori dont il est sans nouvelles.
Shizuko est née le jour où la bombe a détruit sa ville. Pour cette raison elle est clouée dans un fauteuil roulant. Scientifique de haut niveau elle est chargée de surveiller le démantèlement du coeur du surgénérateur de Malville. Elle se prépare avec enthousiasme à retrouver le père de son fils.
Mais ce jour-là, le 11 mars 2011 à Fukushima un tremblement de terre ravage la centrale dans laquelle Mirafiori travaille comme intérimaire.
Cette catastrophe bouleverse les retrouvailles de Max et Shizuko. Celle-ci est rappelée d'urgence au Japon. Max perd pied et pris de remords croit bon de jouer au héros qu'il n'est plus.
Dixième et dernier volet de " La simulation humaine ", épopée nucléaire qui va d'Hiroshima à Fukushima, du triomphe de la science à la mise en cause de la démesure.
Un roman apprécié par le comité de lecture.
Max, architecte new-yorkais, tourmenté par d'anciennes amours revient en France où il a rendez-vous avec son amie d'il y a quarante ans. Il ne l'a plus revue bien qu'ils aient ensemble un fils, Mirafiori dont il est sans nouvelles.
Shizuko est née le jour où la bombe a détruit sa ville. Pour cette raison elle est clouée dans un fauteuil roulant. Scientifique de haut niveau elle est chargée de surveiller le démantèlement du coeur du surgénérateur de Malville. Elle se prépare avec enthousiasme à retrouver le père de son fils.
Mais ce jour-là, le 11 mars 2011 à Fukushima un tremblement de terre ravage la centrale dans laquelle Mirafiori travaille comme intérimaire.
Cette catastrophe bouleverse les retrouvailles de Max et Shizuko. Celle-ci est rappelée d'urgence au Japon. Max perd pied et pris de remords croit bon de jouer au héros qu'il n'est plus.
Dixième et dernier volet de " La simulation humaine ", épopée nucléaire qui va d'Hiroshima à Fukushima, du triomphe de la science à la mise en cause de la démesure.
Un roman apprécié par le comité de lecture.
Pietra Viva de Léonor de Récondo
Un
passage de la vie de Michel Ange. On le retrouve à Carrare en train de choisir
des blocs de marbre destinés au tombeau du pape Jules II.
Michel
Ange est déjà célèbre, mais on le trouve ici tourmenté, solitaire, se
liant difficilement, mais finalement au contact d’un enfant et des tailleurs de
pierre il va parvenir à s’ouvrir et à éloigner ses mauvais souvenirs (la
mort de sa mère et celle d’Andréa un moine qui le fascinait) Belles
descriptions de la région.
Le
livre à beaucoup plu au comité de lecture
Le roi d’Afghanistan ne nous a pas
mariés Par Ingrid Thobois
La jeune femme qui est la
narratrice est arrivée en Afghanistan peu après l’intervention américaine, pour
donner des cours de français. Elle s’éprend d’un expatrié plus âgé et marié,
Nathan. Elle ne fait qu’effleurer cette relation pourtant puissante et intense.
Nathan n’aura pas le courage de se séparer de sa femme et de ses enfants.
Dans une langue recherchée,
elle nous fait visiter l’Afghanistan jusqu’à ses frontières avec les pays
limitrophes, Kaboul, Djabalabad, et approcher la population.
La relation avec Nathan sera
rompue et la narratrice quittera ce pays envoûtant qu’elle a aimé profondément
malgré la guerre et la vie dangereuse.
Le comité de lecture n’a pas
unanimement apprécié ce livre.
Le plancher de Jeannot d'Ingrid Thobois
Partant d'une histoire vraie,
Ingrid Thobois retrace la vie tragique d'une famille du Béarn.
Jeannot revient de la guerre
d' Algérie suite au décès de son père pour s'occuper de la ferme
familiale avec sa mère et sa sœur Paule.
Petit à petit la famille se coupe du monde et
s'enfonce dans un délire paranoïaque.
A la mort de sa mère Jeannot
entreprend de graver le plancher de la maison lequel est actuellement exposé à
l’hôpital St Anne à Paris.
Le livre est écrit dans un style très personnel, à la fois brut et
poétique qui ne laisse pas le lecteur indifférent.
Ingrid Thobois a présenté son
livre à la Bibliothèque de St Jean d'Arvey. Elle a animé un atelier d' écriture avec des collégiens du collège de
St Alban Leysse
Profession du père, Sorj
Chalandon...
Ce livre nous plonge dans
l'univers de la folie d'un père, qui l'impose à sa famille et plus
particulièrement à son fils......
Ce père, mythomane, se dit ex
para et agent secret, membre de l'OAS !!!!!!!
Son souhait : tuer De Gaulle,
son ex ami, qui l'a trahi...
Dans ce but, il enrôle son
jeune fils et lui demande d'exécuter des missions qui, tout en faisant très
peur au jeune enfant, le remplissent de fierté ! que ne ferait il pas pour
gagner l'amour et l'admiration de son père ! lui même va faire subir le même
sort à l un de ses camarades de classe, rapatrié d'Algérie.....
Malgré les mauvais
traitements, la violence, les coups, privations de repas (violence aussi sur sa
mère, apeurée et soumise), ce fils croit totalement en son père et l'admire profondément
!
Pour finir, ses parents le
rejetteront et ne lui donneront plus de nouvelles... l'abandon, ultime
violence.....
Cette enfance dévastée lui
permettra, malgré tout, de devenir un homme, d'avoir une compagne, un enfant et
de comprendre enfin la folie de ce père qui aurait pu le détruire
complètement....
Un roman noir qui vous
saisit....Une émotion de chaque instant, un livre prenant d'une belle écriture
fluide.
Il a
été très favorablement apprécié des lecteurs du comité.
L’ÉTOURDISSEMENT de Joël EGLOFF
Dès le début du livre, le
lecteur comprend le titre « l’étourdissement ».
Comment vivre dans ce cadre suffocant, entre l’abattoir, l’aéroport, la décharge, le bruit, les odeurs pestilentielles, et le brouillard quasi permanent ?
Très simplement nous dit le
narrateur, « en ‘y pensant
pas » et il nous raconte sa vie dans sa violente réalité mais avec poésie,
humour, humanité. Comment vivre dans ce cadre suffocant, entre l’abattoir, l’aéroport, la décharge, le bruit, les odeurs pestilentielles, et le brouillard quasi permanent ?
L’ensemble est si insolite, l’écriture si fluide, si douce que le lecteur suit le narrateur, s’attache à lui, sourit et s’étonne d’être arrivé à finir un roman si particulier, toujours à la limite de l’absurde et du malaise.
Humour décalé ? satire violente de notre mode de vie ?
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire